« Hôtez-nous d’un doute Olivier : par quoi commençons-nous ?
Texte ou musique là est la question… »
Et le voilà qui répond :
« Mais point du tout
Ça partira d’une improvisation
De toute façon !
Ecoutez-donc Brassens
Mon demi-dieu, ce grand prince »:
en réalité je n’écris pas pour dire quelque chose, je pars avec une vague idée et puis je trouve les mots et puis des mots me suggèrent des idées lesquelles m’amènent d’autres mots
« Nous voilà bien marri,
qu’on lui dit
C’est le serpent qui s’mord la langue
Un méchant effet boomerang »
Et lui de répliquer :
« Partez donc d’un mot, d’une mélodie
Tirez le fil, dévidez-vous.
Texte ou musique, c’est pas sorcier
Il vous faut surtout trouver l’alchimie :
Deux, trois notes qu’on développe
Compter syllabes, remplir vers
Que les mots sonnent sans flop
Pour qu’entre deux p’tits verres, s’envole l’air !
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En seulement 6h d’atelier, les dix participants,âgés de 8 à 48 ans, ont créé deux chansons entièrement originales, de la mélodie à ses pieds! Résultat saluable, d’autant plus que quatre d’entre eux ne maîtrisaient pas le français comme langue maternelle (Italie, Macédoine, Espagne, Hongrie). Cinq de ces chansonniers en herbe ont ensuite chanté en compagnie d’Olivier l’Hôte au Café-chanson du vendredi 26 juillet, leurs œuvres “Syllabie” et Tango.